Architecture
Architecture iranienne
L'Iran est classé parmi les dix premières nations possédant le plus de ruines architecturales antiques et est reconnu par l'UNESCO comme un des berceaux de l'humanité.
L'architecture iranienne bénéficie d'un héritage particulièrement ancien parmi les arts iraniens. Elle utilise abondamment la géométrie symbolique, usant de formes pures telles que le cercle et le carré. Les plans sont souvent fondés sur des rendus symétriques, dont les cours rectangulaires et les halls sont caractérisés.
L'architecture islamique iranienne reprend des idées de ses prédécesseurs, et fait intervenir des formes géométriques, répétitives, ainsi que des surfaces richement ornées de céramiques, de stuc sculpté et de briques, formant des motifs décoratifs, calligraphiques, une iconographie florale, et parfois des formes animées.
L’Iran est probablement à l’histoire de l’architecture du Moyen-Orient ce que la Grèce a pu être pour l’Europe, un centre d’expérimentation, de conception et de diffusion pour la civilisation islamique.
Malgré son extraordinaire richesse, l’architecture islamique n’avait été que très peu étudiée dans sa signification symbolique et conceptuelle. Le principe le plus fondamental du soufisme, le ba’tin - “le caché”, dimension ésotérique de l’islam -, met en avant l’unité dans la multiplicité. Comment les éléments architecturaux islamiques de la Perse, de l’unité architecturale la plus simple à l’environnement urbain le plus complexe, se sont enchevêtrés autour de cette doctrine centrale et peuvent donc s’entendre comme une manifestation plurielle de l’unité.
L'architecture iranienne ou architecture perse bénéficie d'un héritage particulièrement ancien parmi les arts iraniens. Elle utilise abondamment la géométrie symbolique, usant de formes pures telles que le cercle et le carré. Les plans sont souvent fondés sur des rendus symétriques, dont les cours rectangulaires et les halls sont caractérisés.
L'architecture islamique iranienne reprend des idées de ses prédécesseurs, et fait intervenir des formes géométriques, répétitives, ainsi que des surfaces richement ornées de céramiques, de stuc sculpté et de briques, formant des motifs décoratifs, calligraphiques, une iconographie florale, et parfois des formes animées.
Styles historiques iraniens
Il existe plusieurs styles (ou sabk) dans l'architecture iranienne.
Période pré-islamique
Au cours de la période pré-islamique (des origines à 600 apr. J.-C.), on compte deux styles principaux : le style parsi et les styles parthe et sassanide.
- Le style parsi est représenté par Pasargades, Persépolis, Chogha zanbil et Sialk.
- Les styles parthe et sassanide sont représentés par le temple d'Anahita, la chambre de Kasra à Ctésiphon, et Bishapur.
Période post-islamique
De 700 apr. J.-C. à nos jours, d'autres styles marqués par une influence islamique apparaissent. Les plus connus sont le style Khorasani, le style Razi, le style Azari et le style Isfahani.
- Le style Khorasani est représenté par la Mosquée de Nain et la Mosquée de la Congrégation (Jame) d'Isfahan.
- Le style Razi est représenté par la tombe d'Ismail Ier à Gonbad-e Qabus.
- Le style Azari est représenté par Soltaniyeh, Arg-e Alishah, la Mosquée Goharshad et Samarcande.
- Le style Isfahani est représenté par Chehelsotoon, Kashan, la Mosquée du Shah et la Mosquée du Sheikh Lutfallah.
Architecture pré-islamique de Perse
Les fouilles prouvent que l'histoire de l'architecture et de la planification urbaine en Perse (Iran) remonte à plus de 10 000 ans. Les Persans étaient parmi les premiers à utiliser les mathématiques, la géométrie et l'astronomie dans l'architecture. Tepe Sialk, près de Kashan, où se trouve une importante ziggurat construite il y a 7 000 ans, est un de ces sites historiques en Iran où les habitants ont été les initiateurs d'une technique de construction évoluée.
L'architecture iranienne a beaucoup influencé l'architecture des autres vieilles civilisations. Selon Arthur Uphman Pope : « L'architecture en Iran a au moins 6000 ans d'histoire continue, dont des exemples peuvent être vus de la Syrie jusqu'au nord de l'Inde et aux frontières chinoises, et du Caucase à Zanzibar. »
Chacune des périodes Elamite, Achéménide, Parthe et Sassanide ont créé des styles architecturaux qui se sont répandus et ont été adoptés par d'autres cultures. Bien que l'Iran ait souffert de destructions, dont la décision d'Alexandre le Grand de brûler Persépolis, on peut se faire une idée de son architecture classique à partir de ce qui reste.
Après 2 500 ans, les ruines de Persepolis inspirent toujours les visiteurs du monde entier.
Les palais achéménides conservés recèlent d'exemples architecturaux. Les artisans et les artistes venaient avec leurs matériaux de tous les coins de l'empire, l'un des plus grands à l'époque. La ville de Pasargades servit de modèle. Elle s'élevait dans un grand parc jalonné de ponts, de jardins, de palais et de pavillons ouverts à colonnes. L'architecture des villes de Pasargades, Suse et Persepolis exprimait avec force l'autorité du Roi des Rois : les escaliers de Persepolis rappelaient par leurs bas-reliefs sculptés la vaste étendue de l'empire.
Avec l'émergence des Parthes et des Sassanides sont apparues de nouvelles formes. Les innovations parthes se sont pleinement exprimées à l'époque Sassanide, par de massives chambres voutées, de solides dômes en maçonnerie et de hautes colonnes.
La circularité de la cité irakienne de Bagdad, érigée à l'époque Abbasside, s'inspire de villes persanes plus anciennes, telles que Firuzabad dans le Fars1. Al-Mansur avait confié la construction de la ville à Naubakht, un ancien zoroastrien persan, et à Mashallah, un ancien juif du Khorasan. Naubakht réalisa les plans de la ville et aida à déterminer la date à laquelle commencer les travaux pour que ceux-ci se passent sous de bons auspices.
Les ruines de Persepolis, Ctésiphon, Jiroft, Sialk, Pasargades, Firouzabad, Arg-é Bam et des milliers d'autres répertoriées dans l'Iran d'aujourd'hui témoignent de la grande implication des Perses dans l'architecture.
L'Iran est classé parmi les dix premières nations possédant le plus de ruines architecturales antiques et est reconnu par l'UNESCO comme un des berceaux de l'humanité.
Il n'était pas peu commun pour les artisans iraniens anciens de faire des modèles comme cette maquette en céramique d'adobe d'une tour (datée du xiiie siècle av. J.-C.) au cours leurs travaux. La maquette fut trouvée à Chogha Zanbil, Iran.
Les fouilles prouvent que l'histoire de l'architecture et de la planification urbaine en Perse (Iran) remonte à plus de 10 000 ans. Les Persans étaient parmi les premiers à utiliser les mathématiques, la géométrie et l'astronomie dans l'architecture. Tepe Sialk, près de Kashan, où se trouve une importante ziggurat construite il y a 7 000 ans, est un de ces sites historiques en Iran où les habitants ont été les initiateurs d'une technique de construction évoluée.
L'architecture iranienne a beaucoup influencé l'architecture des autres vieilles civilisations. Selon Arthur Uphman Pope : « L'architecture en Iran a au moins 6 000 ans d'histoire continue, dont des exemples peuvent être vus de la Syrie jusqu'au nord de l'Inde et aux frontières chinoises, et du Caucase à Zanzibar. »
Chacune des périodes Elamite, Achéménide, Parthe et Sassanide ont créé des styles architecturaux qui se sont répandus et ont été adoptés par d'autres cultures. Bien que l'Iran ait souffert de destructions, dont la décision d'Alexandre le Grand de brûler Persépolis, on peut se faire une idée de son architecture classique à partir de ce qui reste.
Architecture post-islamique de Perse
La chute de l'Empire des Perses face à l'invasion des armées islamiques a conduit à la création de bâtiments religieux remarquables en Iran. Des arts comme la calligraphie, le travail du stuc, le travail des miroirs et de la mosaïque ont été fortement intégrés à l'architecture en Iran pendant cette nouvelle époque. Des fouilles archéologiques ont permis de découvrir des éléments qui démontrent l'influence de l'architecture sassanide sur l'architecture du monde islamique. Les types majeurs de bâtiments sont la mosquée et le palais.
De nombreux experts pensent que la période de l'architecture perse du xve au xviie siècle est la plus brillante de l'ère islamique. Plusieurs structures comme des mosquées, des mausolées, des bazars, des ponts et différents palais ont survécu depuis cette période. Dans l'architecture persane, les pièces semi-circulaires ou de forme ovale présentaient un grand intérêt, conduisant les architectes safavides à montrer leur extraordinaire habileté en construisant des dômes aux dimensions massives.
Les dômes peuvent être vus fréquemment dans les structures des bazars et des mosquées, datant particulièrement de la période safavide à Ispahan. Les dômes iraniens se distinguent par leur hauteur, la proportion des éléments, la beauté de la forme et la rondeur du dôme proprement dit. Les surfaces extérieures des dômes sont généralement recouvertes de céramiques, formant ainsi des surfaces chatoyantes.
Les "koutchehs" procurent un abri contre les tempêtes de sable et protègent de l'intense lumière du soleil. Cette forme de conception urbaine est ancienne en Perse et s'est révélée très efficace. Photo prise à Kachan, en Iran (Perse).
La chute de l'Empire des Perses face à l'invasion des armées islamiques a conduit à la création de bâtiments religieux remarquables en Iran. Des arts comme la calligraphie, le travail du stuc, le travail des miroirs et de la mosaïque ont été fortement intégrés à l'architecture en Iran pendant cette nouvelle époque. Des fouilles archéologiques ont permis de découvrir des éléments qui démontrent l'influence de l'architecture sassanide sur l'architecture du monde islamique. Les types majeurs de bâtiments sont la mosquée et le palais.
De nombreux experts pensent que la période de l'architecture perse du xve au xviie siècle est la plus brillante de l'ère islamique. Plusieurs structures comme des mosquées, des mausolées, des bazars, des ponts et différents palais ont survécu depuis cette période. Dans l'architecture persane, les pièces semi-circulaires ou de forme ovale présentaient un grand intérêt, conduisant les architectes safavides à montrer leur extraordinaire habileté en construisant des dômes aux dimensions massives.
Les dômes peuvent être vus fréquemment dans les structures des bazars et des mosquées, datant particulièrement de la période safavide à Ispahan. Les dômes iraniens se distinguent par leur hauteur, la proportion des éléments, la beauté de la forme et la rondeur du dôme proprement dit. Les surfaces extérieures des dômes sont généralement recouvertes de céramiques, formant ainsi des surfaces chatoyantes.
D'après le Dr. D. Huff, un archéologue allemand, le dôme est l'élément dominant de l'architecture iranienne. Le Professeur Arthur U. Pope, qui mena des études poussées à propos des bâtiments persans anciens et islamiques, déclara :"L'art suprême de l'Iran, au sens propre du terme, a toujours été l'architecture. La suprématie de l'architecture s'applique à la fois aux périodes pré-islamique et islamique."
Quand les monuments majeurs de l'architecture islamique persane sont examinés, ils révèlent des relations géométriques complexes, une hiérarchie étudiée de la forme et des ornements et une signification symbolique très profonde.
L'alimentation en eau dans l'architecture et l'urbanisme persan est un aspect crucial qui reflète l'ingéniosité et l'adaptation aux conditions climatiques locales. Voici quelques méthodes traditionnelles utilisées pour l'alimentation en eau :
Méthodes d'Alimentation en Eau
Qanat :
- Description : Un qanat est un système d'irrigation souterrain utilisé pour transporter l'eau sur de longues distances sans perte par évaporation. Il capte l'eau des aquifères ou des sources de montagne et l'achemine vers les zones habitées ou agricoles.
- Fonctionnement : Les qanats sont constitués de puits verticaux reliés par des canaux souterrains en pente douce. Ils permettent d'accéder à l'eau tout au long de leur parcours.
- Exemple : Le qanat de Zarch à Yazd, l'un des plus longs et des plus anciens qanats d'Iran.
- Ab Anbar :
Description : Un ab anbar est un réservoir d'eau traditionnel utilisé pour stocker l'eau, souvent alimenté par un qanat. Il est conçu pour maintenir l'eau fraîche grâce à son emplacement souterrain et à ses murs épais.
- Fonctionnement : L'eau est stockée dans de grands réservoirs souterrains, souvent voûtés, et est accessible par des escaliers ou des puits.
- Exemple : L'ab anbar de Sardar-e Bozorg à Qazvin, l'un des plus grands ab anbars d'Iran.
- Howz :
Description : Un howz est un bassin ou une piscine situé au centre des cours intérieures des maisons traditionnelles. Il sert à la fois de source d'eau et d'élément décoratif.
- Fonctionnement : Le howz est souvent alimenté par un qanat ou un ab anbar et est utilisé pour divers usages domestiques, y compris la lessive et l'arrosage des plantes.
- Exemple : Les howz dans les maisons historiques de Kashan et Yazd.
- Yakhchal :
- Description : Un yakhchal est une ancienne forme de réfrigérateur utilisé pour stocker la glace, souvent trouvé à proximité des qanats.
- Fonctionnement : L'eau est gelée dans des bassins peu profonds pendant les mois d'hiver, puis stockée dans des structures en forme de dôme pour une utilisation estivale.
- Exemple : Les yakhchals de Kerman, utilisés pour conserver la glace pendant les mois chauds.
- Canaux et Rigoles :
- Description : Des canaux et rigoles sont utilisés pour distribuer l'eau dans les jardins et les cours intérieures. Ils sont souvent intégrés dans la conception des jardins persans.
- Fonctionnement : L'eau circule à travers des canaux en pierre ou en terre cuite, alimentant les plantes et les bassins décoratifs.
- Exemple : Les canaux d'eau dans le jardin de Fin à Kashan.
Ces méthodes montrent comment les Persans ont développé des systèmes sophistiqués pour gérer et distribuer l'eau, en particulier dans les régions arides. Ces techniques ont permis de soutenir la vie urbaine et agricole dans des environnements souvent hostiles.
Architectes iraniens
De nombreux architectes iraniens ont bâti des monuments en dehors de leur pays natal.
Les architectes persans étaient très recherchés pendant les temps anciens, avant l'avènement de l'Architecture Moderne.
Plusieurs d'entre eux, comme Ostad Isa Shirazi ont conçu des paysages comme le Taj Mahal, le Minaret de Jam en Afghanistan, le Dôme de Soltaniyeh ou la tombe de Tamerlan à Samarcande.
De nombreux architectes iraniens ont bâti des monuments en dehors de leur pays natal.
Les architectes persans étaient très recherchés pendant les temps anciens, avant l'avènement de l'Architecture Moderne.
Plusieurs d'entre eux, comme Ostad Isa Shirazi ont conçu des paysages comme le Taj Mahal, le Minaret de Jam en Afghanistan, le Dôme de Soltaniyeh ou la tombe de Tamerlan à Samarcande.
L'architecture iranienne est riche et variée, reflétant les influences culturelles et historiques du pays. Voici une description détaillée de chaque élément mentionné :
Éléments de l'Architecture Iranienne
- Jardin Persan :
- Description : Le jardin persan est un type de jardin traditionnel conçu pour symboliser le paradis sur terre. Il est caractérisé par une disposition géométrique, des canaux d'eau, et une variété de plantes et d'arbres.
- Exemple : Le jardin de Fin à Kashan, célèbre pour ses fontaines et ses pavillons.
- Architecture Sassanide :
- Description : Style architectural de l'Empire sassanide (224-651 AD), caractérisé par des structures monumentales comme les palais et les temples du feu zoroastriens.
- Exemple : Le palais de Ctésiphon, connu pour son iwan monumental.
- Architecture des Villes :
- Kashan : Connue pour ses maisons historiques et ses jardins. Les maisons traditionnelles de Kashan sont célèbres pour leurs cours intérieures et leurs badgirs.
- Qazvin : Ancienne capitale safavide avec des mosquées et des bazars historiques. Qazvin est également connue pour ses caravansérails.
- Yazd : Connue pour son architecture en adobe et ses badgirs (tours de vent). Yazd est un exemple classique de l'architecture désertique.
- Ispahan : Renommée pour ses mosquées, palais, et ponts de l'ère safavide. La place Naghsh-e Jahan est un exemple emblématique de l'architecture ispahanaise.
- Shiraz : Ville des poètes et des jardins, avec des sites comme Persépolis à proximité. Shiraz est célèbre pour ses jardins et ses mausolées de poètes.
- Qom : Centre religieux chiite avec de nombreux sanctuaires et séminaires. Qom est un important lieu de pèlerinage.
- Mashhad : Abritant le sanctuaire de l'Imam Reza, un important lieu de pèlerinage chiite. Mashhad est également connue pour ses mosquées et ses madrasas.
- Caravansérails et Robats :
- Description : Structures historiques situées le long des routes commerciales, servant de lieux de repos et de protection pour les voyageurs et les caravanes.
- Exemple : Le caravansérail de Zein-o-din près de Yazd, un exemple bien conservé de caravansérail.
- Badgirs :
- Description : Tours de vent traditionnelles utilisées pour la ventilation naturelle des bâtiments, particulièrement dans les régions chaudes et arides.
- Exemple : Les badgirs de Yazd, visibles dans de nombreuses maisons traditionnelles.
- Shabestan :
- Description : Sous-sol ou espace souterrain dans les mosquées ou maisons, utilisé pour se protéger de la chaleur estivale.
- Exemple : Le shabestan de la mosquée de Vakil à Shiraz.
- Talar :
- Description : Salle ouverte ou véranda, souvent utilisée comme espace de réception dans les maisons traditionnelles.
- Exemple : Le talar de la maison Tabatabaei à Kashan.
- Gonbad :
- Description : Dôme, souvent utilisé dans l'architecture religieuse et funéraire.
- Exemple : La tour Gonbad-e Qabus, un exemple de dôme monumental.
- Iwan :
- Description : Salle voûtée ouverte sur un côté par une grande arche, souvent utilisée dans les mosquées et les palais.
- Exemple : L'iwan de la mosquée du Shah à Ispahan.
- Howz :
- Description : Bassin ou piscine traditionnellement situé au centre des cours intérieures, servant à la fois de source d'eau et d'élément décoratif.
- Exemple : Le howz dans la cour de la maison Borujerdi à Kashan.
- Panjdari :
- Description : Structure à cinq portes, souvent utilisée dans les bazars traditionnels pour permettre une circulation fluide et une ventilation naturelle.
- Exemple : Les bazars de Téhéran et Ispahan avec des structures panjdari.
- Koutcheh :
- Description : Ruelle ou passage étroit dans les quartiers traditionnels des villes iraniennes.
- Exemple : Les koutchehs dans le quartier historique de Yazd.
- Hashti :
- Description : Vestibule ou entrée principale d'une maison traditionnelle, souvent décoré et conçu pour impressionner les visiteurs.
- Exemple : Le hashti de la maison Tabatabaei à Kashan.
- Andarouni :
- Description : Partie privée de la maison traditionnelle iranienne, réservée à la famille et aux invités proches.
- Exemple : Les espaces andarouni dans les maisons historiques de Kashan.
- Birouni :
- Description : Partie publique de la maison traditionnelle, utilisée pour recevoir les invités et les visiteurs extérieurs.
- Exemple : Les espaces birouni dans les maisons historiques de Kashan.
- Dalan-e Voroudi :
- Description : Couloir d'entrée dans les maisons traditionnelles, souvent décoré et conçu pour accueillir les visiteurs.
- Exemple : Le dalan-e voroudi de la maison Borujerdi à Kashan.
- Architecture Résidentielle Persane Traditionnelle :
- Description : Style de construction des maisons traditionnelles, caractérisé par des cours intérieures, des espaces de vie séparés pour les saisons, et l'utilisation de matériaux locaux comme l'adobe.
- Exemple : Les maisons historiques de Kashan et Yazd.
- Khaneh Tabatabaei :
- Description : Maison historique à Kashan, exemple notable de l'architecture résidentielle persane avec des cours, des badgirs, et des décorations élaborées.
- Exemple : La maison Tabatabaei à Kashan.
- Khaneh Boroudjerdi :
- Description : Autre maison historique à Kashan, connue pour ses fresques murales et ses éléments architecturaux traditionnels.
- Exemple : La maison Borujerdi à Kashan.
- Khanqah et Tekyeh :
- Description : Lieux de rassemblement religieux et culturels, utilisés pour des cérémonies et des rituels, souvent associés au soufisme.
- Exemple : Le Khanqah de Mo'in al-Din Chishti à Ajmer, Inde, bien que situé en dehors de l'Iran, il illustre le concept de khanqah.
Ces éléments illustrent la richesse et la diversité de l'architecture iranienne, qui s'adapte aux conditions climatiques locales et reflète les traditions culturelles du pays.

