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Magasin de poteries à Yazd.
© Jason Edwards/Getty Images
Préparer son voyage |
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Vous préparez un voyage en Iran ? Ce qu’il faut savoir avant de partir, comment se comporter sur place pour ne pas commettre d’impairs…
Pour faire ce voyage
Visa, meilleures saisons et organisation : tout ce qu’il faut savoir avant de partir.
Quelles formalités ?
Un visa touristique est nécessaire pour séjourner en Iran. Le formulaire de demande est à télécharger sur le site e_visa.mfa.ir. Comptez trois semaines pour obtenir la réponse de Téhéran. Vous pouvez également faire une demande de visa touristique à l’arrivée à l’aéroport Imam-Khomeini de Téhéran. Attention : depuis le rétablissement des sanctions américaines, un décret oblige les Européens ayant voyagé en Iran à demander un visa pour pouvoir se rendre aux Etats-Unis. Certains contournent cet inconvénient en passant par une agence de voyages iranienne, qui établit un visa sur feuille volante.
Quand partir ?
Pendant la haute saison (mars-mai), les températures sont idéales. L’affluence des touristes fait cependant flamber les prix, surtout pendant les fêtes de Norouz (21 mars-3 avril). Pour fuir les grosses chaleurs (juin-octobre), qui peuvent dépasser les 40 °C, les zones montagneuses, plus fraîches, sont à privilégier. A la basse saison (novembre-février), un froid glacial sévit dans l’ouest et le nord-est du pays. Il y a alors moins de touristes, les prix des hébergements chutent de 10 à 50 %... et c’est la bonne période pour skier.
Peut-on voyager seul(e) ?
Efficacité des transports (avion, train, bus), hospitalité des Iraniens qui sauront souvent vous renseigner en anglais : partir en Iran sans agence de voyages ne présente aucune difficulté, pour les hommes comme pour les femmes, pour les personnes seules ou pour les groupes. Faire appel à un guide local ou à un guide chauffeur indépendant (avec licence) est idéal, car il sera plus souple qu’un voyage organisé et moins onéreux.
Comment se comporter en Iran ?
Un inconnu vous cède sa place dans le métro de Téhéran ? Un quidam propose de vous héberger chez lui ? Au bazar, le client d’une pâtisserie vous offre les gâteaux qu’il vient d’acheter ? Ne vous étonnez pas. Vous faites l’expérience du taarof, un mélange d’hospitalité, de courtoisie et de politesse à l’iranienne. Un code social si solidement ancré dans l’âme perse qu’il est préférable de l’assimiler pour profiter pleinement de son séjour. Règle de base : refuser au minimum trois fois tout ce qu’on vous propose. Si votre interlocuteur ne réitère pas son offre ou son invitation au-delà, c’est qu’il n’était pas sincère et n’obéissait qu’aux impétueuses règles du taarof. Voici trois situations auxquelles vous pourriez être confronté.
Le prix d’un tapis persan dépend de la qualité des matériaux de la trame et du velours (laine, soie…), de la finesse des motifs et de la densité des nœuds. Les prix vont de quelques dizaines d’euros à 2 000 euros. Comparez les tarifs et marchandez. Vous pouvez aussi vous rabattre sur un kilim, tapis sans velours à motifs géométriques, brodé et non noué. Attention : les douanes peuvent vous réclamer une facture à votre retour.
Les marqueteries les plus réputées proviennent de Chiraz et d’Ispahan. Vous trouverez de jolies boîtes à bijoux, cadres ou plateaux de bois, d’os et de métal incrustés. Mais aussi des pierres précieuses et semi-précieuses, telle la turquoise, réputée porte-bonheur et antistress.
La poterie est une tradition ancestrale en Iran que perpétuent des villes comme Meybod (province de Yazd) ou Natanz (province d’Ispahan). Celles en forme de grenades, de chevaux ou d’oiseaux sont typiques.
Les gourmands pourront ramener des pistaches émondées, salées, au citron ou au safran. Vous trouverez «l’or rouge», justement, très utilisé dans la cuisine iranienne, entre 1 et 15 euros, dans tous les bazars du pays.