Le robâï, ou robâïyat (pluriel de robâï), est une forme poétique originaire de la littérature persane qui se caractérise par sa structure très spécifique. Traditionnellement, un rubaï est composé de quatre vers, agencés de manière particulière.



Structure du robâï :
La structure du robâï repose sur une organisation des vers qui crée une symétrie et une musicalité distinctes. Les deux premiers vers riment entre eux, tandis que le dernier vers rime avec les deux premiers, formant une rime croisée avec le premier et le quatrième vers. Le troisième vers, quant à lui, est libre et ne suit pas de schéma rythmique ou de rime particulière. Cette structure donne au poème une allure de "quatrain en deux parties", où le premier et le second vers sont liés par la rime, tout comme le quatrième, tandis que le troisième vers, à la fois détaché et autonome, sert de point d’appui pour marquer un changement de rythme ou de thème.

Le Divan de Hafez : Une Œuvre Immortelle de la Poésie Persane
Le Divan de Hafez est un recueil contenant l’ensemble des poèmes qui nous sont parvenus de Hafez. La majorité de ces poèmes sont en persan, mais on y trouve également des vers en arabe ainsi que des poèmes mêlant les deux langues.

Hafez : Le Poète des Mystères et des Plaisirs

Hafez, connu sous le nom littéraire de Chams ad-Din Mohammad Hafez-e Chirazi, est un poète, philosophe et mystique persan né vers 1325 à Chiraz, en Iran, et décédé à l'âge de 69 ans, probablement en 1389 ou 1390. Fils de Baha-ud-Din, Hafez est un mot arabe signifiant "gardien", désignant ceux qui ont mémorisé le Coran.

Omar Khayyam est une figure fascinante qui a marqué à la fois la poésie et les sciences au XIe siècle.

Omar Khayyam, le savant
Né en 1048 à Nichapur, dans l’actuel Iran, il a grandi dans une période florissante pour les sciences et la philosophie islamiques. Son travail en mathématiques a été particulièrement remarquable :

Algèbre : Son traité "Traité sur les démonstrations des problèmes d'algèbre" explore la classification et la résolution des équations du troisième degré. Il a également posé les bases d’un système géométrique pour résoudre certaines de ces équations, ce qui préfigurait l'algèbre moderne.
Calendrier : À la demande du sultan Malik Shah, il a dirigé une réforme du calendrier persan. Le calendrier résultant, appelé Jalālī, est plus précis que le calendrier julien et reste encore aujourd’hui la base du calendrier iranien.
Astronomie : Il a dirigé un observatoire à Ispahan et a contribué aux tables astronomiques de l’époque.

Il était une fois, dans l’antique Perse, un roi dont le cœur s’était asséché sous le poids de la trahison. Shahrayar, maître d’un empire aux mille splendeurs, avait aimé une femme qui, dans l’ombre du palais, l’avait trompé. Cette nuit-là, il ne versa pas une larme, ne poussa pas un cri. Il fit simplement tomber la lame de la justice, et avec elle, son dernier espoir d’aimer encore.

Le mollah Nasreddine, preuve qu’un islam satirique a existé.

Qui ne connaît pas Mollah Nasreddin, personnage des contes soufis ? Intemporel et universel, fou et sage, il est aimé des 4 coins de la planète - et peut-être au-delà ! Perles d'humour, avec Nasreddin, on entre dans l'absurde en même temps que la sagesse.

Les marmites

Nasreddine vint frapper un jour à la porte de sa vieille voisine Fatima

- Ma soeur ! Peux-tu me prêter une de tes marmites ? J'en ai besoin pour faire mon repas.
- Bien sûr, lui dit-elle, je vais te la chercher.

La voisine revint avec une marmite de taille moyenne qu'elle donna à Nasreddine.
Le lendemain, Nasreddine posa une petite marmite à l'intérieur de la première et frappa à la porte de sa voisine.

- Merci beaucoup, ma soeur. Voilà ta mar­mite, elle m'a rendu un grand service.
- Mais, Nasreddine, la petite n'est pas à moi
- Mais si ! La nuit, ta marmite a accouché d'une petite. C'est sa fille, donc elle te revient de droit.

La voisine se moqua de la crédulité de Nasreddine, mais fut contente de gagner une petite marmite.
Trois jours plus tard, Nasreddine frappa à nouveau à la porte de sa voisine.
Petite sœur, peux-tu encore me prêter une de tes marmites ?

Un matin ensoleillé, Mollah Nasreddine reçut une lettre mystérieuse. "Cher Mollah, nous vous invitons à découvrir l'Iran avec l’aide de notre équipe d’experts du site Pasargades.com. Laissez donc votre âne se reposer et venez vivre une aventure inoubliable !" Intrigué, il se dit : "Voyager sans mon âne ? C’est une hérésie ! Mais une hérésie bien organisée, ça se tente !"

Un jour Mollah Nasreddine cueillit des coings dans son verger et les mit dans son panier pour les offrir à Tamerlan. En cours de route, il rencontra un ami qui lui demanda où il portait ses coings.

Un jour, Mollah Nasreddin se rendit au marché avec son âne. Tout le monde savait qu'il avait une façon bien à lui de faire les choses. En arrivant sur la place, un homme s'approcha de lui et lui dit :...

Ah, Mollah Nasreddin, cet homme aux idées lumineuses ! Un jour, il décide de partir en voyage, bien sûr, dans une ville lointaine où il rendrait visite à un ami. À cheval sur son fidèle âne (qui, on l'espère, avait l'intelligence de se demander ce qu'il faisait là), Mollah avançait, flânant à son propre rythme, avec une sacoche pleine de promesses – de quoi, exactement ? Mystère.

Chaharshanbe Suri, ou "mercredi rouge" en persan, est célébré le dernier mardi soir de l'année persane, malgré son nom. Cette apparente contradiction s'explique par des raisons historiques et traditionnelles :

Nom Historique :
La fête a été nommé ainsi car il était traditionnellement célébré un mercredi dans le passé.


Calendrier Persan : Bien que nommé "mercredi", il est célébré le mardi soir pour des raisons pratiques, permettant aux gens de se préparer pour Nowruz, le Nouvel An persan, qui suit peu après.



Ainsi, le nom "mercredi rouge" est resté pour des raisons culturelles, mais la célébration a lieu le mardi soir précédant le dernier mercredi de l'année persane.

Situé au cœur de la ville de Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran, le Bazar historique de Tabriz est l’un des plus grands bazars couverts au monde. Cet ensemble monumental, couvrant une superficie impressionnante d’environ 75 hectares, est un joyau d’architecture persane et un centre commercial actif depuis plus de mille ans. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2010, il symbolise le rôle clé de Tabriz en tant que carrefour sur la route de la soie, reliant l’Asie centrale, le Moyen-Orient et l’Europe. Ce lieu unique est autant un centre marchand qu’un espace social, culturel et touristique où traditions, artisanat et gastronomie se rencontrent.

Le Parc national du Golestan : Un Trésor Naturel au Cœur de l'Iran
Le Parc national du Golestan, une véritable perle écologique, représente l'un des espaces naturels les plus précieux de l'Iran, tant pour sa biodiversité que pour son importance écologique. S'étendant sur une superficie de près de 90 000 hectares, le parc est situé au nord-est de l'Iran, principalement dans les provinces du Golestan et du Khorasan du Nord. Cette réserve unique abrite une variété impressionnante de paysages, d'écosystèmes, et de faune et flore, ce qui en fait une destination de choix pour les passionnés de nature et de biodiversité. Classé en 1975 comme parc national et inscrit en 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, le Parc national du Golestan est un modèle mondial de conservation et de préservation de l'environnement.

Chak Chak : Étymologie et Signification d’un Nom Emblématique
Le nom "Chak Chak" est une onomatopée persane qui imite le son des gouttes d’eau tombant de manière rythmée sur les rochers du sanctuaire. En persan, "chak" signifie "goutte", et sa répétition évoque un écoulement continu, comme un murmure aquatique. Ce nom capture l’essence du site, où l’eau est à la fois un phénomène naturel et un symbole spirituel. La régularité du bruit, semblable à un chant apaisant, évoque la présence constante de la nature dans ce lieu sacré, rendant l'expérience des visiteurs encore plus immersive et mystique.

Kharanaq est un village historique situé dans le désert central de l'Iran, au cœur de la province de Yazd, une région captivante tant pour sa richesse culturelle que pour son architecture exceptionnelle et ses paysages naturels impressionnants. L’Iran, avec sa diversité géographique, regorge de sites touristiques et historiques. Kharanaq, avec son atmosphère énigmatique et ses vestiges anciens, constitue un point de départ idéal pour explorer les attractions de cette région désertique. Bien que majoritairement abandonné, Kharanaq conserve de nombreux témoignages architecturaux et une ambiance particulière qui permet aux visiteurs de s'immerger dans l'histoire de cette contrée aride. Ce village représente un véritable joyau de l'architecture traditionnelle, avec plusieurs sites incontournables qui attirent les voyageurs.

Le Tass Kabâb est un plat mijoté traditionnel, principalement d'origine persane ou iranienne, qui combine la viande d'agneau, des légumes, des épices et des fruits secs pour créer une explosion de saveurs. Ce plat est populaire dans la région du Fars en Iran, et est souvent servi lors de repas familiaux. Dans cette version, nous avons choisi de préparer le Jarret d’Agneau avec des gingembre, des abricots séchés et des pruneaux, pour un résultat doux et sucré, équilibré par la richesse de la viande et des épices.

Le Halim de blé est un mets traditionnel iranien, profondément enraciné dans l’histoire et la culture persane. Originaire de la Perse antique, ce plat a traversé les âges, devenant une part essentielle de la gastronomie iranienne, particulièrement pour les grandes occasions et les fêtes religieuses. Le Halim était autrefois préparé lors de cérémonies spéciales, telles que les célébrations de l’Aïd, ou pour nourrir les communautés pendant les froides journées d’hiver. C'est un plat réconfortant, particulièrement prisé pour son côté nourrissant, sa richesse et sa capacité à apporter chaleur et énergie.

Le Taftoon est un pain plat traditionnel profondément ancré dans la culture culinaire persane et dans les traditions des pays voisins comme l'Afghanistan, le Pakistan et l'Inde...

Cuisson à l'étouffée (Chelow)

Une version plus sèche de la cuisson à la vapeur, où le riz est cuit directement dans de l'eau bouillante avec du sel.
Une fois l'eau absorbée, le riz est laissé dans la marmite pour qu'il cuise à la vapeur, avec une couche de croûte (Tahdigue) qui se forme en bas de la marmite.