Musée d'Art contemporain - CIRCUITS EN IRAN

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Musée d'Art contemporain

Iran : les Incontournables de (d') > Téhéran

Musée d'Art contemporain
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Services
Parc Laleh
Fermé Vendredi
de 8:00 à 17:00
proposés peuvent varier
Musée d'Art contemporain de Téhéran

Le Musée d’Art Contemporain de Téhéran (connu à l’étranger sous l’acronyme TMoCA pour Tehran Museum of Contemporary Art), a été inauguré en septembre 1977 par la reine palhavi. Il a été créé pour accueillir les œuvres des artistes iraniens et abriter l’importante collection d’art moderne et contemporain occidental - la plus fournie en dehors de l’Europe et des Etats-Unis - réunie en grande partie dès 1970 par Kamran Dibâ, architecte et artiste lui-même. La reine y avait ajouté quelques impressionnistes qu’elle possédait. Kamran Dibâ a signé la conception puis la construction du musée et en a été le premier directeur.

Le TMoCA constitue en soit une belle œuvre d’architecture contemporaine. Située au centre de Téhéran, sa structure en béton brut joue la discrétion, épousant la pente naturelle du terrain en bordure du grand parc Lâleh. Elle est surmontée d’éléments verticaux en forme de semi arche, évoquant les bâdguir, les tours de vent traditionnelles des villes du désert iranien, qui servent ici à éclairer l’atrium intérieur qui forme l’entrée du musée.

Le bâtiment, qui occupe une superficie de 5000 m², est situé au centre du Jardin des sculptures d’environ 7000 m² dans lequel sont disposées des sculptures d’artistes internationaux aussi célèbres que René Magritte, Alberto Giacometti et d’artistes iraniens comme Parviz Tanavoli.
Il épouse la déclivité du terrain, ce qui permet au visiteur d’aller de salle en salle en empruntant une rampe hélicoïdale en pente douce, rendant le parcours confortable, similaire au dispositif du musée Guggenheim de New-York. Au centre de l’atrium se trouve un bassin rectangulaire, situé sous les tours du vent, qui s’inspire des howz de l’architecture traditionnelle iranienne.

Les collections d’art occidental
C’est cependant pour sa très riche collection d’art moderne occidental (environ 1200 pièces) que le Musée d’art contemporain de Téhéran a acquis une réputation mondiale. Les peintures et sculptures de cette collection font partie des œuvres majeures de l’art occidental, couvrant la plupart des courants artistiques de la fin du XIXe au milieu du XXe siècle.

On trouve dans le musée des œuvres de :

  1. Claude Monet,
  2. Camille Pissarro,
  3. Van Gogh,
  4. James Ensor,
  5. Edouard Vuillard,
  6. André Dunoyer de Segonzac,
  7. Jules Pascin,
  8. André Derain,
  9. Louis Valtat,
  10. Georges Rouault,
  11. Fernand Léger,
  12. Pablo Picasso,
  13. Alberto Giacometti,
  14. Francis Bacon,
  15. Max Ernst,
  16. René Magritte,
  17. George Grosz,
  18. Diego Rivera,
  19. Jasper Johns,
  20. Andy Warhol,
  21. Roy Lichtenstein,
  22. Jim Dine,
  23. Peter Phillips,
  24. James Rosenquist,
  25. Fritz Winter,
  26. Joan Miró,
  27. William Turnbull,
  28. Victor Vasarely,
  29. Adolph Gottlieb,
  30. Richard Hamilton,
  31. Georges Braque, Jean-Paul
  32. Riopelle,
  33. Edvard Munch,
  34. Pierre Soulages,
  35. Edgar Degas,
  36. Mary Cassatt,
  37. Maurice Prendergast,
  38. František Kupka,
  39. Max Beckmann,
  40. James Whistler,
  41. Edward Hopper,
  42. Giorgio Morandi,
  43. Giacomo Balla,
  44. et Marcel Duchamp.

Dans le musée sont aussi conservées des œuvres d'artistes contemporains iraniens comme Aydin Aghdashloo, Parviz Tanavoli, Bahman Mohassess, Ahmad Esfandiari...

Jardin des sculptures

Le Jardin des sculptures est un espace extérieur faisant partie du complexe du musée qui sert de lieu d'exposition à différentes sculptures :

  1. « Le Thérapeute » de René Magritte ;
  2. « Un homme et une femme » d'Alberto Giacometti ;
  3. « Cheval et cavalier » de Marino Marini ;
  4. « Capricorne » de Max Ernst et d'autres.
    
L'architecture du musée se veut être un exemple d'architecture contemporaine iranienne, qui a été inspiré par des éléments d'architecture iranienne traditionnelle.
Au-dessus de l'entrée principale se trouvent 4 éléments verticaux en forme de semi arche, qui servent à fournir de la lumière à l'atrium intérieur. Ces éléments sont des rappels aux badgir, les tours à vent traditionnelles des villes en bordure de désert. D'autres éléments similaires sont utilisés un peu partout dans le bâtiment.
Les différentes parties du bâtiment forment des masses rectangulaires de béton brut. Les éléments du toit sont recouverts de panneaux de cuivre.
La première salle, appelée Chāhār-su (« quatre chemins ») entoure un atrium spacieux, et permet d'accéder aux autres parties du musée (seconde salle, jardin des sculptures, librairie et café).

Une rampe centrale circulaire permet d'accéder à un étage inférieur, fournissant un accès aux bureaux et à la bibliothèque. De la seconde salle, à l'étage inférieur, on peut accéder aux sept autres salles par un chemin en descente qui se termine à proximité de la rampe descendante depuis l'atrium.
Au centre de l'atrium se trouve un bassin rectangulaire, inspiré par les howz de l'architecture iranienne.

Les collections d’art iranien

Les collections du TMoCA abritent environ 4000 œuvres, aussi bien de la photographie que de la peinture et de la sculpture, mais l’essentiel de ses collections est toutefois constitué de peintures, au nombre de 3000 environ. Selon M. Shahrbâzi qui est en charge des collections du Musée depuis l’ouverture de l’établissement en 1977, la majorité de ces peintures (1800) est issue d’artistes iraniens. Les plus vieilles pièces de cette collection sont des miniatures tirées d’un Shâhnâmeh de Ferdowsi datant du XVIe siècle.

Le patrimoine pictural du pays était revisité, redécouvert et réhabilité aux côtés de la peinture islamico-révolutionnaire (non absente de la manifestation) : « Indubitablement, le mouvement d’art moderniste iranien ne doit pas être considéré comme improductif et dépourvu de valeur dans son essence. […] La peinture moderniste iranienne détient sa réputation internationale des œuvres de ces artistes ».

Les collections d’art occidental

C’est cependant pour sa très riche collection d’art moderne occidental (environ 1200 pièces) que le Musée d’art contemporain de Téhéran a acquis une réputation mondiale. Les peintures et sculptures de cette collection font partie des œuvres majeures de l’art occidental, couvrant la plupart des courants artistiques de la fin du XIXe au milieu du XXe siècle.

‘Ali Rezâ Sâmi Azar, avant d’être remplacé au poste de Directeur du Musée d’art contemporain de Téhéran qu’il avait occupé durant huit années (1998-2005), a organisé de juin à août 2005 une exposition remarquée et au succès notoire, en donnant à voir la collection des œuvres occidentales détenue par le Musée.

Cette importante collection avait été acquise par la reine lors de l’ouverture du bâtiment en 1977 et incluait notamment des œuvres de peintres impressionnistes, de Picasso ou des toiles de Jackson Pollock et Andy Warhol. Baptisée Les mouvements de l’art moderne occidental à travers la collection internationale du Musée d’art contemporain de Téhéran, cette exposition a été considérée par de nombreux artistes iraniens favorables à l’ouverture comme une apothéose des pratiques de ce Directeur, qui a été un des gestionnaires le plus longtemps en place à la tête du Musée d’art contemporain de Téhéran. ‘Ali Rezâ Sâmi Azar avait déjà organisé les années précédentes un certain nombre d’expositions présentant des courants ciblés de l’art moderne ou de l’art contemporain occidental.

En 1999, il ornait le musée des œuvres de la mouvance « Expressionnisme Abstrait »; en 2000, le « Pop Art » était à l’honneur et fut complété par une exposition plus large intitulée Du Cubisme au Minimalisme ; en 2002, le Musée d’art contemporain de Téhéran célébrait également « l’Impressionnisme et le Post-impressionnisme ». Mais cette exposition avec laquelle Sâmi Azar a clôturé son mandat de directeur a présenté l’intérêt de montrer conjointement la quasi-totalité des œuvres conservées depuis une trentaine d’années par le musée, englobant l’ensemble des courants artistiques clés de la fin du XIXe siècle à la fin des années 1970.

La tenue d’une telle exposition a permis en outre de rappeler que le Musée d’Art Contemporain de Téhéran pouvait se targuer du rang prestigieux de premier musée en-dehors du monde occidental à posséder une collection d’œuvres occidentales aussi importante, ce que soulignait ‘Ali Rezâ Sâmi Azar en introduction du catalogue de la manifestation.

Voici, dans cette introduction, quelle présentation ‘Ali Rezâ Sâmi Azar a fait de la collection d’œuvres occidentales du TMoCA :

« La collection débute par d’éblouissantes peintures des Impressionnistes Claude Monet, Camille Pissarro et Edouard Vuillard, reconnus comme les pionniers de la révolution de la lumière et de la couleur.

Puis les œuvres brillantes de Gauguin, Toulouse-Lautrec et Van Dongen illustrent les tendances post-impressionnistes.

La première période cubiste est représentée par Fernand Léger.

Braque et Picasso, les deux autres artistes leaders de l’évolution du modernisme, sont aussi représentés dans la collection par des œuvres majeures datant des années 1920. D’autres œuvres montrent le passage de Pablo Picasso du cubisme au surréalisme.

Une partie importante de la collection comprend des œuvres appartenant aux mouvements artistiques de la période postérieure à la Seconde Guerre mondiale, tel que l’Expressionisme abstrait, style dominant des décennies 1940 et 1950, qui vit le jour à New-York, par des artistes remarquables comme Motherwell, Mark Rothko, Jackson Pollock, Gottlieb et De Kooning. Ce mouvement, qui fut d’abord initié par les principaux artistes européens exilés aux Etats-Unis, fut par la suite adopté par des artistes comme Soulages, Tàpies et Fautrier, tous trois présents dans la collection.

Le Pop Art est représenté dans les collections du musée par les artistes leaders de ce courant, Robert Rauschenberg, Jasper Jones, Roy Lichtenstein, Claes Oldenburg et Andy Warhol.

A l’Expressionnisme abstrait succéda les œuvres de Morris Louis, Robin Denny et Frank Stella et par le travail original de Frantisek Kupka, prédécesseur direct de Vasarely, créateur de l’Op Art, tous présents dans la collection. La tradition constructiviste a également permis une approche minimaliste de la peinture que l’on reconnaît dans les toiles monochromes d’Ad Reinhardt et d’Agnès Martin et dans les expériences optiques de Rafael Soto. L’Art minimaliste fut plus tard appliqué à la sculpture par Sol Le Witt, Robert Morris et, Donald Judd, tous trois également présents dans la collection ».

En 2003, une rétrospective des œuvres de l’artiste franco-américain Arman, un des fondateurs du courant du Nouveau-Réalisme, dont Le Cœur en Verre - bloc de résine avec objets incrustés, exécuté en 1969 - appartient au TMoCA, a également été organisée dans les salles du musée. Arman connaissait bien l’Iran, où il avait accompagné la mission archéologique d’un moine dominicain en 1958.

A cette époque, ralliant Téhéran en 2 CV Citroën, via Istanbul et le Khouzestân iranien, il avait exposé au collège Saint-Louis de Téhéran, dirigé par les Pères Lazaristes, une crèche de Noël réalisée à partir d’éclats de verre et d’un ballon de football. Cela représentait sa première exposition à l’étranger. En 2003, il était le premier artiste occidental à être réexposé en Iran depuis l’instauration de la République islamique. Le catalogue édité à cette occasion avait été préfacé par Sâmi Azar et contenait des textes d’Umberto Eco, ainsi qu’un entretien avec Arman.

Les expositions du TMoCA : essai de chronologie

Les peintres et sculpteurs du courant saqqâkhâneh (néo-traditionnaliste, dit « des fontaines publiques ») ont eu la primeur de l’exposition inaugurale du Musée d’Art Contemporain de Téhéran (octobre 1977). A partir du 22 novembre 1977, les graphistes furent à l’honneur lors de la deuxième exposition du musée consacrée à l’art de l’affiche. La dernière exposition organisée sous le régime impérial, polyvalente, a réuni différents peintres et artistes, dont Behjat Sadr. Après ces trois mois d’activité, le TMoCA fut fermé quatre ans environ lors des événements révolutionnaires de 1978-1979 puis durant la Révolution culturelle qui a suivi.

Il n’existe que peu d’informations sur l’historique des expositions du TMoCA. Seule une ancienne bibliothécaire du musée aurait effectué en persan un mémoire sur l’institution, auquel il ne nous a pas été possible d’accéder. D’après les données que nous sommes parvenues à rassembler, un ingénieur dont nous ignorons le nom aurait orchestré la réouverture du musée en 1981. Sous le mandat de Nâsser Djavâherpour, calligraphe, il ne nous a pas été possible de reconnecter le fil des premières expositions réorganisées au TMoCA.

Par contre, le Directeur suivant, Gholâm ‘Ali Tâheri, peintre révolutionnaire diplômé de la Faculté des Beaux-Arts de Téhéran, a rétabli un certain nombre d’expositions portant sur des artistes nationaux et internationaux et a surtout réenclenché la dynamique des biennales artistiques en organisant en 1987 la Première Biennale des Graphistes de Téhéran. Ashraf Hoseini, peintre, a pris la tête du musée l’année suivante, mais sans avoir élaboré d’expositions marquantes.

Il en est de même pour M. Soleimâni, diplomate, en place l’année d’après. A l’inverse, le directeur suivant, Mohammad Sohofi, diplômé en communication, est demeuré longtemps en place à la tête du musée et a organisé, de 1990 à 1997, un certain nombre d’événements remarqués. Sous son mandat - bénéficiant des retombées financières et culturelles qui suivirent l’arrêt de la Guerre de l’Irak contre l’Iran - le système des biennales s’étend à d’autres domaines, comme la peinture, la miniature, l’illustration ou la céramique. Puis intervient la période de réformes initiée entre 1998 et 2005 par ‘Ali Rezâ Sâmi Azar, architecte : des rétrospectives des pionniers de la nouvelle peinture en Iran sont organisées, la collection d’œuvres occidentales est pour la première fois montrée au public iranien, des expositions d’art conceptuel sont initiées, un artiste occidental (Arman) est réinvité à présenter ses œuvres.

A l’issue de cette période d’effervescence au sein du TMoCA, Abdolmajid Hoseini-Râd, Docteur en histoire de l’art, a tenté de perpétuer cette programmation éclectique. Il a mis en place en 2006 l’exposition rétrospective des mouvements de la peinture contemporaine iranienne. Mais il est rapidement remplacé par Habibollah Sâdeqi, peintre révolutionnaire, sous le mandat duquel la programmation du musée a connu une baisse d’activités. Mahmoud Shâlou’i, Docteur en religion, en place depuis l’été 2007, réexpose la collection d’œuvres occidentales du musée en alternance avec la présentation d’arts iraniens traditionnels (dessins de tapis, la peinture de maison de café).

En février 2009, le Musée d’art contemporain de Téhéran a accueilli un cycle de conférences et d’expositions en commémoration des Trente ans de la Révolution islamique. Cet anniversaire, célébré dans ce haut-lieu des arts plastiques téhéranais, a été l’occasion de rendre hommage à la récente émergence de cette institution-phare de la vie culturelle iranienne.
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