Palais du Golestan - CIRCUITS EN IRAN

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Palais du Golestan

Iran : les Incontournables de (d') > Téhéran

Palais du Golestan
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Arr. 12 - Khiyaban Panzdah-e-Khordad
Ouverte tous les jours
de 9:00 à 18:00
Musées

Palais du Golestan

Le Palais du Golestan, situé dans la citadelle royale d'Arg-e Soltanati à Téhéran, est un lieu emblématique de l'histoire de l'Iran. Initialement construit au 16e siècle sous la dynastie Safavide, il fut rénové et agrandi au fil des siècles. Lors de la prise de la capitale par les Qajars en 1783, le palais devint le centre du pouvoir royal. En 1865, sous Haji Abol-Hassan Mémar Navaï, le complexe prit sa forme actuelle avec l’ajout de jardins et de bâtiments aux influences européennes.

Au 20e siècle, pendant la dynastie Pahlavi, le palais fut utilisé pour des événements officiels, comme les couronnements de Reza Shah et de Mohammad Reza Shah. Cependant, au cours du règne de Reza Shah, de nombreuses structures furent détruites pour laisser place à des bâtiments administratifs modernes.

Après la révolution islamique de 1979, le Palais du Golestan perdit son rôle royal mais fut conservé comme site historique. Aujourd'hui, il est ouvert au public et géré par l'Organisation de l’Héritage Culturel d'Iran, attirant des visiteurs grâce à ses collections artistiques et son architecture témoignant des époques Qajar et Pahlavi.
Architecture

Le Palais du Golestan, situé au cœur de Téhéran, est l'un des plus anciens ensembles architecturaux de la ville, construit à l'origine par la dynastie safavide et agrandi au XIXe siècle par la famille Kadjare, qui en fit sa résidence royale et son siège du pouvoir. Ce palais, constitué de huit structures principales autour de jardins ornés de bassins, témoigne de l'évolution architecturale de l'Iran à travers une fusion des styles perses traditionnels et des influences européennes, marquée par la modernisation de la société persane au XIXe siècle.

L'ensemble du Palais du Golestan reflète l’essor artistique et architectural de la période Kadjare, où le palais servait non seulement de centre administratif, mais aussi d'enceinte résidentielle et de loisirs, ainsi que de pôle de production artistique. Cette période de transition a permis l’émergence d’un style hybride unique, alliant les valeurs artistiques de l’ancienne Perse et les influences contemporaines venues d’Occident, qui ont donné naissance à un art et une architecture nouveaux et caractéristiques de cette époque charnière.





La Salle du trône de marbre (Iwan Takht-e Marmar) du Palais du Golestan à Téhéran est un symbole majeur de la grandeur des Qajars et de la majesté de la royauté persane. Cette salle, richement décorée avec des miroirs, des vitraux et des peintures murales, est précédée d'un iwan (salle ouverte), autour duquel se trouve un bassin d'eau qui renforce l'atmosphère solennelle. Au centre de la salle se trouve le trône de marbre, une plateforme imposante sculptée en 1806 sous le règne de Fath Ali Shah, soutenue par des colonnes torsadées et des figures mythologiques comme des anges et des démons.

Ce trône n’est pas seulement un objet d'art, mais aussi un symbole de l'autorité absolue du souverain. Il fut utilisé lors des couronnements royaux, notamment celui de Reza Khan Pahlavi en 1925, marquant la fin de l'ère Qajar et le début de la dynastie Pahlavi. La salle, au-delà de son rôle cérémoniel, incarne aussi un mélange d’influences persanes et européennes, symbolisant les aspirations politiques et culturelles de l’Iran au XIXe siècle.

En somme, la Salle du trône de marbre est un lieu emblématique, témoignant de l'évolution de l'Iran, de la grandeur de la dynastie Qajar à la montée des Pahlavis, et de l'intégration de styles artistiques locaux et étrangers dans l'architecture royale.


Le Musée royal (Talar-e Salam)

Le Musée royal (Talar-e Salam) du Palais du Golestan a été édifié entre 1874 et 1882 sous le règne de Nasseredin Shah, le premier souverain iranien à avoir effectué un voyage en Europe. Ce musée, d’inspiration européenne, a été conçu dans le but de refléter la grandeur de l'Iran et de moderniser l'apparence de la cour royale. Nasseredin Shah, fasciné par les arts et l'architecture de l'Europe, a voulu créer un lieu qui refléterait les influences modernes et les progrès culturels qu'il avait observés lors de son voyage, tout en restant fidèle à la grandeur de la monarchie persane.

La Salle des miroirs (Talar-e Ayneh)
Le premier étage du musée abrite la Salle des miroirs (Talar-e Ayneh), un espace qui s’inspire directement de la célèbre Galerie des Glaces du Château de Versailles, en France. Cette salle est un exemple frappant de la manière dont Nasseredin Shah a intégré des éléments de l'architecture et du design européens dans un cadre iranien. Les murs sont ornés de miroirs étincelants, créant un effet de grandeur et de luminosité. Ce lieu était utilisé pour des cérémonies d'apparat, où se tenaient des réceptions officielles et des événements diplomatiques importants. C'est dans cette salle que le dernier chah d'Iran, Mohammad Reza Shah Pahlavi, a été couronné en 1967, marquant ainsi l'une des dernières grandes cérémonies de la monarchie en Iran.

Le Talar-e Adj
À droite du Musée royal, se trouve le Talar-e Adj, un espace qui renferme une importante collection de cadeaux diplomatiques offerts à la famille royale iranienne par des chefs d'État et des dignitaires étrangers au fil des années. Ces objets, de grande valeur artistique et historique, témoignent des relations diplomatiques et de l’influence de l'Iran sur la scène internationale. Le Talar-e Adj ajoute une dimension symbolique au musée, soulignant l'importance du rôle diplomatique de la monarchie et sa relation avec le monde extérieur.

Le Musée royal du Palais du Golestan, avec sa Salle des miroirs inspirée de Versailles et sa collection de cadeaux diplomatiques, est un lieu où l’histoire de l’Iran et ses aspirations modernes se rencontrent. Il incarne à la fois le goût européen de Nasseredin Shah et la splendeur traditionnelle de la cour royale persane, en en faisant un espace essentiel pour comprendre l’histoire politique et culturelle de l’Iran sous la dynastie Qadjare.



Le Palais du soleil (Shams-ol Emareh)

Le Palais du Soleil (Shams-ol-Emareh) est l'un des bâtiments les plus imposants et emblématiques du Palais du Golestan, situé à l'est de l'ensemble royal. Il a été construit sous le règne de Nasseredin Shah, quelques années après son couronnement, dans l’optique d’étendre le Palais du Golestan. Ce bâtiment représente une rupture architecturale et stylistique par rapport aux structures existantes, tant par sa taille que par son design, en particulier dans un Téhéran qui comptait alors peu de bâtiments impressionnants, et encore moins de structures élevées.

Une conception influencée par l’Europe
Le Shams-ol-Emareh fait partie d’une série de nouveaux bâtiments érigés pendant le règne de Nasseredin Shah, notamment la Salle des Miroirs, la Salle du Musée et la Salle d'Ivoire, qui ont tous été conçus dans un style inspiré des palais européens. Ce choix architectural est directement lié à la fascination du souverain pour l’architecture et l'urbanisme européen, qu’il avait observés lors de son voyage en Europe. Pour concrétiser sa vision, Nasseredin Shah a fait appel à des ingénieurs français et autrichiens, qui ont apporté leur expertise dans la construction de ce bâtiment, en introduisant des éléments architecturaux novateurs pour l'époque en Iran.

Construction et conception
La construction de Shams-ol-Emareh a débuté en 1865, sous la direction de Doust-Ali Khan Moaier-ol-mamalek et de l'architecte Master Ali Mohammad Kâshi. Achevée en 1867, la structure s’élève sur cinq étages, ce qui en faisait l’un des bâtiments les plus hauts de Téhéran à l'époque. Cette hauteur imposante symbolisait non seulement le pouvoir du souverain, mais aussi un nouveau dynamisme dans l’urbanisme et l’architecture de la capitale iranienne.

Un témoignage de grandeur
Mirza Hassan Khan Etemad-os-saltaneh, un chroniqueur de la cour de Nasseredin Shah, a écrit à propos de ce palais : « Le Koushk, connu sous le nom de Shams-ol-Emareh, est une des œuvres grandioses de ce prince impérial. Son avantage par rapport aux autres constructions de Téhéran – et peut-être de l'Iran – est évident et le nombre de ces étages s'élève à cinq. Cette auguste construction est dessinée et construite à la mode des palais et des constructions des pays d'Europe ». Ce témoignage souligne l'importance de Shams-ol-Emareh comme symbole de la modernisation et de l’adoption des influences européennes sous le règne de Nasseredin Shah.

Le Palais du Soleil est l’un des plus grands témoignages de l’ouverture de l'Iran vers l’Occident au XIXe siècle. Par sa hauteur, sa conception innovante et son association avec les pratiques architecturales européennes, il symbolise à la fois l'ambition de Nasseredin Shah de moderniser son pays et son désir d’affirmer la grandeur de son pouvoir.



Le Palais des tours du vent (Emarat Badgir)

L'Emarat Badgir, ou Palais des Tours du Vent, est l'un des bâtiments les plus anciens du complexe du Palais du Golestan, remontant à l'époque de Fathali Shah, le deuxième souverain de la dynastie Qajar. Construit entre 1807 et 1809, il se distingue par ses éléments architecturaux uniques, qui en font un exemple fascinant des innovations techniques et artistiques de l'époque.

Architecture et Conception
Le Palais des Tours du Vent est composé d’une pièce principale, de deux chambres latérales, de deux vestibules et d’une pièce en sous-sol, qui abrite un bassin. Ce bassin jouait un rôle clé dans le système de refroidissement naturel du bâtiment, un élément essentiel dans le climat chaud de Téhéran. La chambre principale se distingue par ses décorations artistiques : des vitraux colorés, des colonnes en plâtre en forme de spirale, des plinthes de marbre peint et un sol en carreaux de céramique peints, créant ainsi une atmosphère richement décorée et lumineuse.

Le plafond de la pièce principale est particulièrement remarquable pour ses miroirs et peintures décoratives, une caractéristique rare au Palais du Golestan, ajoutant une dimension esthétique exceptionnelle au bâtiment. Ces éléments artistiques ont été réalisés par des maîtres peintres persans comme Mirza Baba Shirazi, Ostad Ahmad, Firouz Ashtiani, et Ostad Mohammad Khan, dont le travail a contribué à la grandeur de cette structure.

Les Tours du Vent et leur Fonction
L'une des caractéristiques les plus distinctives de l'Emarat Badgir est son système de tours du vent. Ces tours étaient utilisées pour capter et diriger le vent frais vers le bâtiment, créant un effet de rafraîchissement naturel, particulièrement apprécié pendant les chauds mois d'été. Ce dispositif ingénieux se compose de quatre tours du vent placées stratégiquement pour orienter l'air vers le bassin situé au sous-sol, permettant ainsi de maintenir une température agréable à l'intérieur. La fraîcheur générée par ce système de ventilation naturelle était si efficace qu'elle a conduit à la décision de réaliser le couronnement de Mozaffaredin Shah dans ce bâtiment, plutôt qu'au Palais de Marbre.

Cependant, le système des tours du vent n'est plus en fonctionnement aujourd'hui, bien que la structure et son histoire continuent de témoigner de l'ingéniosité architecturale de l'époque.

Restauration et Utilisation
Pendant le règne de Nasseredin Shah (1848-1896), des modifications ont été apportées au bâtiment, principalement sous la direction de l'architecte Haj Ali Khan Hajeb-od-Doleh. Ces changements ont permis d’adapter le palais aux besoins et goûts de l'époque, comme en témoignent des aquarelles réalisées par Mahmoud Khan Saba entre 1861 et 1863, qui montrent un aspect différent du bâtiment à cette époque.

Durant la période Pahlavi, l'Emarat Badgir a été fermé pendant une trentaine d'années, avant d'être restauré entre 2002 et 2004. Cette restauration a permis de remettre en valeur le bâtiment, qui est désormais ouvert au public.

Le Musée de la Photographie
Aujourd'hui, la pièce d'été du Palais des Tours du Vent abrite un musée de la photographie ancienne appelé Akskhaneh, dédié à la période Qajar. Ce musée expose des photographies datant de cette époque, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu unique de la société iranienne sous les Qajars, à travers le prisme de l'art de la photographie naissante.

L'Emarat Badgir est un témoignage vivant de l'ingéniosité architecturale de la période Qajar, combinant à la fois des avancées techniques, telles que le système des tours du vent, et des éléments décoratifs raffinés. Aujourd'hui, après sa restauration, il continue de fasciner les visiteurs avec son histoire, son architecture et ses collections artistiques.

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